Mes romans Caroline Bordczyk

4 septembre 2017

Allô La Bougresse quelles nouvelles ?

Classé dans : Année 2014,MA COLLECTION : MES DIX ROMANS — eructeuse @ 19 h 16 min

Longtemps penchée sur mon clavier, les textes s’empilaient, j’ai imprimé les textes de mes ex-blogs, ils ont été répertoriés et classés, j’étais titillée depuis un bon moment et j’ai décidé d’écrire un livre sur le patriarcat ( article ci-devant) comme pour faire jaillir de moi ce que je pense de cet esclavagisme et puis poursuivre ma route d’auteure vers d’autres chemins que le féminisme qui fait partie intégrante de ma vie ! Sans oublier de publier une partie de ce que j’écrivais depuis un moment j’ai dû choisir les textes forcément…

Ainsi naquirent deux romans : un nouveau livre rouge de l’animal politique que je suis, qui livre toute mon empathie… mais aussi mon humour mes diatribes mes outrances… Il m’a fallu beaucoup de temps pour pouvoir publier un nouvel ouvrage on ne fait pas toujours comme on veut mais comme on peut ! Être autoédité est un choix politique on se finance seul et il faut du temps, des sous, et de l’énergie pour être entrepreneur… Ce que je ne suis absolument pas… Bref un pas en avant et voilà :

Allô La Bougresse quelles nouvelles ?

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La photographie en première page de couverture est tirée de la revue nationale Fenêtre sur cour de la FSU, c’est moi lors d’une manif à Paris !

75  textes des années 2010 à janvier 2015, des tendres des doux des dures sur les choses de la vie du bout de ma lorgnette…

186 pages

15 euros

Édité décembre 2014

Disponible si tel est votre désir à caroline.bordczyk@outlook.fr

Je vous livre un de mes textes :

Il glissa sa plume dans l’encre de son dimanche

Comme d’autres leur matraque dans le crâne d’un manifestant.

Ce n’est pas la couleur de l’encre qui faisait son aigreur, c’était le fluide de ses maux qui colorait sa dictée, venue du fond de sa pensée, d’une puissance bouleversante.

Il avait au profond de lui, l’âme boutonneuse, une sorte d’acné de la rancœur prégnante.

En vieillissant, il était devenu cette petite plume vociférante, plaie suintante qui glissait sur le cœur du papier en génuflexion de la pensée, l’aridité de sa créativité…

La beauté des mots ne se mesure pas aux poids de leur docilité, la volupté des mots ne s’entend point sans l’universalité de la liberté…

 le 6 mai 2013 !

 

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