J’ai lu plusieurs livres de Victoryne Mokqueuz alias Caroline Bordczyk avant d’ouvrir LE ROMAN DE SA VIE » « Une infusion de T »" .
Là je me suis retrouvé comme je m’y attendais devant une écriture personnelle tracée par une personne de caractère et c’était le cas mais quelque chose de plus profond encore a vite retenu mon attention.
De tels événements, de telles confrontations pour les luttes de la vie, la rencontre de ces destins les uns menés par d’altruistes personnes, d’autres, produits par des ego étroits et bornés, ne peuvent pas être qu’imaginés, n’être que des personnages d’une auteure, même si l’on connaît la capacité de celle-ci en matière de créativité.
On a le sentiment d’être immergé dans quelque tragédie qui est vraiment arrivée, que ces personnages n’ont été inventé, ensuite, que pour apparaître dans un roman parce que c’était le seul lieu où pouvait être relatée leur histoire. Vies subissant de cruelles épreuves mais aussi vies remplies d’humanité, c’est une ligne constante chez l’auteure.
Poignant est le sentiment ressenti parce que, pas de superficialités, pas des personnages passe-temps justes utiles pour bricoler un roman, on est dans du réel, du vivant.
Ça sera la difficulté pour le lecteur, cette proximité avec la vie, la vraie, si celui-ci n’est pas prêt à vivre le livre, mais ce sera une belle récompense s’il le fait, car c’est un sentiment de partage intime, comme une lettre reçue d’une amie qui viendra clore cet écrit.
Donc toujours l’humanité aux rendez-vous de cette auteure, la ligne femme pour les choses de la vie (les femmes ont vraiment un autre talent que les hommes à ce sujet, les expériences du vécu donnent aux femmes une profondeur, une proximité réelle qui manquent si souvent aux hommes).
C’est réussi la magie opère et l’on peut partager, y vivre une communion de destin comme le secret d’une vie révélée.
Donc bravo encore une fois.
Texte de Joseph Toquec
Ma plus grande satisfaction est de voir que ce que je voulais dégager dans ce roman soit perçu ! Joseph, tu as cette capacité, cette analyse à voir ce que je voulais communiquer… Cela me procure bonheur et émotion ! Merci beaucoup ! Ton texte me touche énormément ! J’ai voulu narrer la dureté de la vie des femmes, de ce qui s’efface mais qui fut là, comme une confidence entre amies… On n’est pas dans l’étalement d’une chair abîmée mais dans un message intime avec le respect qui se doit face à des évènements qui nécessitent douceur et compréhension, respect aussi… Une porte s’ouvre sur le savoir de ces faits et la possibilité de comprendre et de saisir l’opportunité d’être compassionnel… humain !