Mes romans Caroline Bordczyk

8 mars 2024

Clairvoyance

Classé dans : Ecrits divers et diffus,Information — eructeuse @ 8 h 33 min

Il faut se rendre à l’évidence, la Bougresse a bien quitté l’époque où elle pouvait écrire dès l’aube jusqu’à l’heure du goûter ! Sur le PC depuis 4 h du mat, je suis en mode avachie sur le clavier ! Bon, la mise en page du roman est faite, j’ai tapé une quinzaine de pages, elles n’ont pas porté plaintes… Comme dirait un personnage d’un film que j’aime beaucoup sur des cramponneuses, ce roman a à voir avec la phallocracie… Allez bon 8 mars… Femmes que j’aime le 8 mars c’est tous les jours !

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2 septembre 2023

EMBALLEUSE

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 8 h 45 min

De lettres ?

LETTRES 2 09

Je fus handballeuse à une époque, il paraît que j’étais un sacré phénomène, dixit notre regretté monsieur Poczobut !

GRATTOUILLIS GRATTOUILLAS

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 8 h 05 min

« Le monde ignore tes livres, ma chère Bougresse ? demande Idiotaime à son amie

- C’est bien possible ! Mais quel que soit le jour de la semaine, et de toute heure, tant que la plume me grattouille, j’écris ma fripouille ! »

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29 août 2023

Femme de lettres

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 7 h 39 min

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à suivre…

25 août 2023

DE BON MATIN

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 7 h 11 min

« Où vas-tu de bon matin, Bougresse, avec ton petit panier en osier ? demande Idiotaime* à son amie…

- C’est que j’ai une commande à livrer mon doux Idiotaime…

- Gare au loup ma croustillante amie !

- Ne te fais pas de soucis, dame Prudence m’accompagne !

Au retour de son amie, Idiotaime lui demande, si elle a croisé le vilain !

– Ah t’inquiètes, il s’est attablé à la lecture d’un de mes romans, il est tout emballé ! »

Idiotaime rit et deux images lui grattouillent la vue : le loup tout de cellophane habillé, et le loup croquant le roman…

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 * Vous pouvez retrouver les aventures d’Idiotaime et d’Âne La Bougresse sur mon autre blog littéraire victorynemoqkeuzaliaslabordczyk.fr dans pages et aussi dans « catégories », choisir une catégorie…

22 août 2023

Copinages bavardages

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 13 h 32 min

Ce matin je désertais ma passoire thermique pour acquérir quelques plantes vertes supplémentaires… Je fais beaucoup rire mes voisines quand je leur dis :  » Si vous ne me voyez plus plus c’est que je me suis perdue dans mon labyrinthe de verdure », donc je prends  mon véhicule, quand je croise copine, sur son vélo, suivant une autre personne ! La fougueuse que je suis, crie le prénom de copine qui m’a reconnue à ma toison d’or…  Je file dare- dare faire un demi-tour et les retrouve presque devant chez elles, elles sont voisines !

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Café de rigueur et copine m’annonce qu’elle a prêté deux de mes livres à sa voisine… La voisine revient, bavardages, rigolades, sur ces nanas du tour de France puis la voisine me dit qu’elle a a été emballé par mon polar et l’a lu d’une traite… La voisine repart à ses occupations, copine me dit qu’elle veut une suite à mon polar comme ma petite maman qui la désirait… Elle est emballée par ma série… vous savez ma collection fantasy : LES VOYAGEUSES SOL-AIR… et compte faire quelque chose pour la faire connaître… Attention j’emballe mais dans la bienséance !

12 août 2023

FEMME FEMME FEMME

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 7 h 51 min

Existe-t-il une écriture féminine ?

D’où vient la fibre écriturienne ?

Dans le coton tout est bon ?

Tiens en parlons de bon, je vous mets un tiot mot mis dans un autre livre rouge : Allô quelles nouvelles

allô

la bougresse

 

Âne

C’est l’histoire d’Âne

 Oyez !

Actez : Touchée, coulée … A voir …

De mémoire de mammouth, elle n’avait jamais vu cela.

Depuis trente ans, bientôt, qu’elle est instit (dites prof des écoles à l’ancienneté, pas le salaire : faut pas exagérer ! ) Fallait oser !

«-Mais quoi ? Et qui ? » demande Idiotaime aux mains vides.

«-Mais le misinistre ! » rétorque Âne.

-Mais quoi ?

-Ah ! Vous ne savez pas ? »

Écoutez sœurs, frères lecteurs, la complainte d’Âne la rançonnée :

Institutrice depuis 1978, Âne n’a pas ménagé sa peine au service des familles,des élèves, de son métier comme tout à chacun : ses camarades collègues.

Que d’heures passées à monter bibliothèques, expositions, projets hors temps scolaire, à l’époque déjà où ceux-ci n’étaient même pas obligatoires…

Le bonheur n’attend pas le nombre des années. Loin des 35 heures, mais près du cœur ! Sourire !

 Mais elle fut mal récompensée ; l’État lui vola d’abord sa retraite ; pénalisée tu seras si ta retraite à 55 ans prendras !

 Décotée, plombée la maîtresse ! Travaille et tais-toi !

 Les temps changent, il est vrai :

qu’espérer d’un gouvernement plus au service du Medef que de ses con-si-si-toyens !

Actez: Touchée ?

Han quête … Âne ne vois-tu rien venir, tu rêves ?

La voilà de nouveau récompensée, diguedondaine! Son salaire est amputé de 91euros 91 ce mois de janvier 2007 pour citons « tot absence non rémunérée retenue enquête 19 » Couac ! Quoua ? Quoi !! Une enquête non rendue, payée 91 euros 91 ?

Mais comme c’est bizarre ! Âne perçoit une indemnité de 4 euros par jour pour la charge (sic) administrative, appelée, citons  » ind suj spéciales charges  » Alors dites, elle va toucher 91 euros 91 si elle la rend?

« Dans tes rêves ma chérie ! » pouffe Idiotaime.

 La sanction est tombée : plus d’ une journée de salaire tu perdras même si dans ta classe, tu travaillas ! Emmêlage de grammaire de colle et de maths …

«Au secours », gémit Âne, je ne sais plus compter.

«A qui la faute, De Romal ? Je ne sais plus conjugaison penser.

Dites-moi, puisque les temps changent et que dans ma douce France, la délation va à tout vent …»

 Actez : Coulée ?

«Arrêtez vos grèves intempestives … et vos mesquines jérémiades … », vocifère « De Romal »

  Mesquines jérémiades ?

  «Et mes dix sept réunions hors temps scolaire depuis le début de l’année.. Allez , vous me les payez !

 Les inscriptions en juillet, en août, la préparation de la rentrée dès le 20 août… Allez , vous me les payez !

 Toutes mes années sans décharge (sept crénondeDiou )… Allez, vous allez me les payer !

 Mes rencontres hors temps scolaire avec les partenaires non éducation nationale pour améliorer le suivi des enfants en difficulté… Allez, vous allez me les payer !

Toutes les rencontres avec les parents hors temps scolaire… Allez, vous allez me les payer !

Toutes les heures de préparation ( hors préparation de cours ) pour les sorties : voyages scolaires, journées exceptionnelles (départ 8 heures, retour 20 heures avec encadrement du midi)

Les kermesses, les classes vertes (tarif de nuit chiche !)… Allez, vous me les payez !

Mesquineries !

Oui osez payer ce travail

Oui soyez généreux comme vous êtes répressif !

Oui payez les instits comme des profs des écoles !

Oui ayez de l’audace là aussi !

Oui osez payer par un salaire de direction,

vos sujets Mister «De»

et non par cette indemnité représentative de ?

Deeeeeeee ?

De leur exploitation : 4 euros par jour !

Oui il faut avoir du culot pour sanctionner une enquête administrative non rendue par une retenue de plus d’une journée de salaire d’instit ! »

Eh oui, Âne était bien dans sa classe à enseigner …

 Oui, allez, monsieur De Romal de l’audace !

DIANDRE !

Actez : C’est tout vu !

Âne reçoit donc de plein fouet ce merci.

Âne voit la valeur de son mérite du bas de sa France.

 Alors par cette mesquine missive, Âne vous fait dire Monsieur le braqueur de salaire, qu’elle actera encore, en citoyenne, résistante et révolutionnaire et que son rêve serait que tous les directeurs, directrices, démissionnent en masse de leur fonction pour vous botter votre derrière d’audacieux !

Ainsi s’achève la complainte de la bougresse Âne, en mal d’une vraie, loyale, sereine, joviale, agréable, somptueuse, glorieuse Éducation Nationale Première aux programmes des gouvernementeux !

 Ainsi soit-elle

une Sans Culotte

Âne la Bougresse

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Pamphlet écrit après la manif des profs du 21 janvier 2007 à Paris
- la Bougresse était née - que l'on peut trouver 
dans la rubrique courrier
des lecteurs de POLITIS de cette époque

VTB NOUVELLES 

La photographie en première de couverture, votre dévouée Bougresse, 
est tirée de la revue nationale Fenêtre sur cour de la FSU

31 juillet 2023

Va chemine

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 7 h 00 min

Cela me trotte dans la tête depuis un moment, à savoir comment présenter ma collection SOL-AIR, comment l’habiller… Je pense voir ça avec les charmants imprimeurs qui ont imprimé mes affiches !

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13 juin 2023

LA PETITE MUSIQUE

Classé dans : Ecrits divers et diffus,Jet d'écrits — eructeuse @ 7 h 28 min

Elle était l’ombre de sa réalité, sa sonorité en écharpe comme pour une aile cassée… tant d’année de sécheresse que son œil s’était vidé de sa pleurosité… Elle avait l’ombre de son amour, émietté jour après jour, l’allégresse combative, en peau de chagrin… La peau rude, rugueuse, craquelée, tachetée, la voix en sourdine, l’oreille éteinte, la vieillesse installée, la tristesse en fond de pension. Où étaient passées toutes ses joies, ses larmes d’antan, dans les oubliettes du temps…

Texte écrit le 16/06/23

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LE PETIT POIS

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 7 h 04 min

Texte écrit en septembre 2013

Dans le monde merveilleux d’Utopie, le grand hôpital de la vie, rue de la confrérie, la mort ne dîne ni ne dort dans ses boyaux, car ici, dame maladie y est bannie.

Telle pourrait être aussi l’autre devise du village commercial à son entrée qui vente les dernières découvertes laborantines sur son écran géant : « Cher client, à chaque contrariété, la pilule est adaptée, souriez, l’avenir est à porté de chaque bourse… Ici aussi, la discrimination sociale est vaincue, point de souci »

« A coups d’écus, ajoute Sophie, arpentant depuis belle lurette, les couloirs de la Fratrie, belle appellation, sourit-elle, en ajoutant, nous sommes tous égaux dans la courtoisie… ».

Sophie c’était la folle, celle qui vivait avec sa fiole, celle qui passait riait, par ci par là, celle qui n’avait rien, juste de la souffrance… « Bah quelques caillots de sang, quelques douleurs dans le calbot, quelques repères sans père ni mère, quelques pertes de vocabulaire, le langage ce n’est pas une affaire, ne fait pas de moi une malade, ô pardon, une cliente à part entière, juste imaginaire » se moqua-t-elle… Puis elle tomba de son vélo, non imaginaire celui-là, se cassa le pied et le menton, le nez et les rayons de son illumination quand il lui annoncèrent une sale affaire qui lui débordait les sinus pour lui envahir cervelle et fierté rebelle qu’ils voulurent lui arracher d’elle. Mais elle se cabra, revendiqua sa présence et fixa la sienne de déchéance, face aux six mois de la leur, et partit porter plainte contre celle qu’on lui fit, de refuser sa lobotomisation…en haut lieux, ne pensant pas un seul instant qu’on entende mieux en hauteur, les douleurs des petits d’un monde toujours bas…Le greffier nota : plainte contre la connerie… en osant les épaules…

Depuis sept ans, Sophie cultivait, patiente, auprès de sa maladie qu’elle savait présente, un petit pois qu’elle bichonnait jour après jour, on ne vit bien qu’accompagnée… Puis vint le jour de sa convocation, son ô raison funèbre…

Elle mit sous sa cape de velours bleu, une longue robe couleur de ses yeux ciel puis ses souliers vermeils, sortie sa brouette repeinte en vert bouteille et descendit le chemin vers le palais de sa juste cause… Elle refusa de quitter sa brouette et se présenta ainsi, partiale, au juge qui n’entendait mot de la plainte de cette malade…avec son gros petit pois qui symbolisait dit-elle, la taille symbolique de sa tumeur, mais aussi la taille de la connerie humaine dans le cerveau de quelques mandarins, de vrais sceptiques mais pas question fric.

Pauvre pauvre petite bonne femme qui voulait juste montrer le poids de la connerie d’un système qui voit dans la chaire, une clientèle…

« Mon petit pois à la grosseur de ma folie et de votre connerie et si je suis une cliente, le mandarin est un commerçant,et ce n’est pas ainsi que je l’entends, ma maladie m’appartient, je repars avec, vous l’avez niée si longtemps, me désignant la folle, alors que je vous la disais si présente, et vous voudriez aujourd’hui que je vous la livre sans mot dire ? Je vous laisse à vos charcuteries, j’ai une vie à finir et certainement pas aux creux de vos bistouris, j’ai encore des rires à vivre… »

Elle fut condamna pour injure et parjure mais put finir ses quelques mois de vie comme elle avait choisi. Elle était heureuse d’avoir fait ce qu’elle estimait impérial à savoir, aller au bout de ce qu’elle pensait, dire ce que son cœur encore libre de tumeur, mais plein de cette bonne humeur qui ne la rendait si différente, que son petit pois avait le poids de ses convictions… et qu’elle partirait avec raison.

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