Féministe universaliste jusqu’au bout
de la pointe de mes crayons !
Et ça dure et ça dure !
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BRAME AU DESSUS D’UN NID DE COCOTTES
Ce livre à une première particularité : on peut choisir des paragraphes au hasard et cela fonctionne comme lire un article sur un sujet donné.
Étonnant et pratique.
Mais arrivé à la page 27 et ayant lu quelques « articles » au hasard je me rends compte que je suis en train de lire une étude de fond sur la situation des femmes en ce monde patriarcal.
Tout est abordé, toutes les situations. La société avec son capitalisme, ses pouvoirs marchands mais aussi la politique, l’histoire.
C’est très fourni.
Je vous en dirai plus au fur et a mesure de mon avancée dans ce qui m’apparaît comme un réquisitoire, certes ça se comprend, mais une vraie étude de la société.
Joseph le 22 juin 2019.
Avec l’accord de son auteur je vous livre son premier avis sur mon livre sur le patriarcat : Brame au dessus d’un nid de cocottes, sorti en 2014 !
Aux premières pages lues je savais déjà que tu avais besoin de reprendre le thème Situation de la femme -Patriarcat. Dans plusieurs de tes écrits tu l’abordes régulièrement donc il te fallait sans doute y aller d’un livre.
Ce que j’aime tout de suite dans sa construction ce sont les petits textes voir même de simples paragraphes que l’on peut lire séparément.
Je viens de découvrir que je pouvais me promener au hasard et prendre la lecture sur tel ou tel morceau . Comme lire un article en fait.
C’est très pratique.
Un livre militant on le comprend très vite.
Je viens de lire (article au hasard ) que tu as commencé le militantisme en 74 donc tu étais décidée très jeune à changer les choses, la société, et de fait la situation des femmes.
Je lis un passage et je réfléchis et je mets une ligne sur le mail.
(Très drôle façon d’aborder un livre ..ça me réjouit .).
Je viens de chercher si tu avais fait un travail (un article, un paragraphe ) sur la misogynie . Un jour j’ai essayé de comprendre ce que c’est et j’ai découvert une horreur sans bornes . Certains intellectuels se « piquaient » même d’être « un poil » misogynes ? .
Le plus haut degré de la criminalité envers les femmes dans le patriarcat s’exprime vraiment par la misogynie.
Je l’ai même classée dans les maladies mentales les plus dangereuses sociétalement.
Elle peut même entraîner des femmes à être anti-femmes car l’influence des hommes déteint aussi sur ces femmes qui se rangent immédiatement à l’avis des hommes.
J’avais totalement sous-estimé la compétence des hommes misogynes en matière d’influence sur la société .
Certains obtiennent des postes très élevés.
Merci ton livre, le monde en a besoin. Vraiment .
Et merci ce cadeau .
(Lourd fardeau et grande mission humaine que d’être militante pour un peu plus d’humanité .).
Un personnage surprenant, atypique qui se promène dans les rues de la bastide, un balai à la main avec un message accroché dessus, un masque Anonymous à l’arrière de la tête. Ce personnage, c’est Caroline Bordcyk, ou encore Victorine Moqkeuz. «Je suis une écrivaine autoéditée. Si je me suis mise à l’écriture et à la publication c’est que, tombée en maladie, j’ai eu du temps pour occuper mes nuits blanches. l’écriture n’est pas ma béquille». Et si Caroline (ou Victorine) se déplace actuellement dans la ville, c’est pour proposer «deux ouvrages qui vont bientôt sortir. L’un fait de textes et de nouvelles «Allo la bougresse, quelles nouvelles ?» et un autre qui me tient à cœur, sur le patriarcat «Brame au-dessus d’un nid de cocottes», car je suis outrageusement féministe».
La Dépêche du Midi
Oui j’étais sortie avec un texte de mon cru : Abolissons les privilèges ! Soyons fous !J’ai beaucoup manifesté dans ma vie avec du monde ou peu de monde, alors manifester pour la promotion de mes livres, ce n’est pas un problème; de plus je ne compte pas m’arrêter là ! Affaire en mouvement !
Extrait de mon livre publié en 2014 « Brame au dessus d’un nid de cocottes » p 245
Libre d’être mère, père ?
Filiation : service de la transmission du pognon, qui repose sur la famille, sacro sainte famille judéo chrétienne avec forcément la confiscation du saint utérus, porteur de l’enfant sacré.
Avec le mariage pour tous se pose le problème de la filiation. L’enfant portera le nom de quel parent ?
La droite, l’extrême droite, l’église et son cortège de fous de dieu, Civitas, crient au crime de lèse majesté « touche pas à mon code civil» dans leur manifestation du 13 janvier 2012.
Voilà bien une vision archaïque de l’évolution d’une société : le code civil, créé en 1804 par Napoléon, ne cesse d’être modifié au fil de l’évolution de la société, et notammentPour ce qui touche la famille.En 1884, il rétablit le droit au divorce. En 1912, il autorise la recherche en paternité. En 1938, il définit la capacité civile de la femme marié, jusqu’ici dépendante de son mari pour contracter ou agir en justice. En 1965, il intègre la réforme des régimes matrimoniaux. En 1970, le législateur a ainsi supprimé la notion de «Chef de famille» accordée au père automatiquement. En 1972, on supprime l’inégalité juridique entre enfants naturels et illégitimes. En 1999, c’est l’adoption du pacs. En clair, le code civil est, comme le droit en général, une matière vivante, qui évolue en même temps que la société. Info tiré d’un excellent article des Décodeurs sur les contre-vérités sur le mariage homosexuel du 14 janvier 2013,du Monde.fr, (Le blog « Les décodeurs » est animé par la cellule « décryptages » du Monde.fr : Imaginé et créé par Nabil Wakim, différents membres de la rédaction y contribuent : Samuel Laurent, Jonathan Parienté, Alexandre Pouchard… ), merci internet !
Je trouve gonflé et fort de sainteté, qu’un mec, le cardinal Barbarin, qui refuse d’être père, puisse se permettre de dire aux autres comment être parents, et en plus, en étant dans le mensonge : « Pour un enfant, il est mieux d’avoir un papa et une maman. Nous sommes nés d’un père et d’une mère et aucune loi ne changera ça. ». Mais la loi ne dit pas que l’enfant n’a plus ni mère ni père.
Il est intéressant de noter, qu’être mère ce n’est pas avoir un capital génétique mais un utérus, c’est ce que j’appelle la location d’utérus au service du mari, du patrimoine. Un homme peut abandonner son sperme à tout va, aucune responsabilité lui incombe, son capital génétique, il en fait don, anonymement (1973), ça va de soi, c’est dire si être père, c’est important pour lui. C’est déjà ainsi qu’il fait généralement quand il ne se préoccupe pas de sa fécondité. Il sème à tout vent c’est sa liberté ! C’est un acte qui m’a toujours scandalisé, le don de sperme anonyme, le gosse, on lui cache ses origines, ah la belle hypocrisie sociétale qui parle des droits de l’enfant, seul compte les droits des adultes et de leur désir d’enfant.
Le père sociétal et /ou adoptant est inscrit sur les registres de la mairie comme père. Ce qui est d’office refusé à une mère qui a recourt à une mère porteuse avec son propre ovocyte, tiens donc quel est cet imbroglio juridique, l’un peut être père sans avoir donné son sperme et la mère qui utilise son ovocyte avec une mère porteuse n’a pas le droit d’être mère alors que c’est son propre capital génétique ! On est toujours dans ce rapport au corps, la femme doit être mère par son sein et son saint utérus, sortir de ce schéma est contraire à la loi biblique…
La société patriarcale fait fort, car avec la naissance sous X, elle permet à la mère d’abandonner l’enfant qu’elle ne veut pas, pour l’empêcher d’avorter, et là c’est bien être mère porteuse pour la société ou pour un futur couple d’adoptants. On est toujours dans le registre de l’appropriation du corps de la femme, la boucle est bouclée : saint utérus, pondez pour eux chères pécheresses et en même temps, con à disposition et force de travail domestique, ben quoi c’est un lot !
La femme est depuis des millénaires, sous la domination de la lignée paternelle qui était la règle. Voir ce que je cite au début de ce livre dans «Piqûre de rappel» sur le code civil.Sous l’Ancien Régime, le lignage patrilinéaire dominait : la femme donnait des enfants au lignage de son mari.
Elle était donc mère porteuse au service de la domination masculine.
Si le mariage et l’enfermement sociétal de la femme n’ont pas fait de la femme un utérus à disposition, ventre acheté, pour la transmission du patrimoine et ou lignage masculin, une G.P.A pour la filiation du mâle, alors je veux bien être changée en Boutin.
Bon donc aujourd’hui il y a bien des géniteurs, des génitrices, des mères sociétales, des pères sociétaux, en veux-tu en voilà de la variété, horreur malheur de quoi faire manifester les défenseurs de l’unicité, au fait dites moi ça ne vous rappelle rien ?
La mère porteuse existe depuis l’appropriation du ventre des femmes qui n’ont même pas de nom propre à elle, (quant aux quelques sociétés qui ont permis aux femmes de faire porter le nom de la mère comme en Corse, en Afrique et autres communautés religieuses, etc, il semble que cela ne soit pas accompagné d’un égalitarisme flamboyant et comme le dit Lévis Strauss, il n’y a pas de société matriarcale).
Dans nos sociétés modernes, l’enfant porte le nom du père par tradition par filiation par machisme et malgré la loi de 2005, peu de couples font porter le nom de la maman, mais il faut dire que le nom de toute femme est le nom de son père et si elle porte le nom de sa propre mère c’est le nom de son grand-père, la femme n’a jamais d’identité.
Pour en revenir à nos conceptrices, dans le couple où la femme donne son ovocyte (rien à voir avec le don d’ovocyte permis en 1994, c’est tout récent, uniquement pour femme stérile) à une autre femme pour qu’elle porte son futur bébé, cette femme n’est pas considérée comme la mère de l’enfant, l’homme du couple qui donne son sperme est reconnu comme père à 100%, l’inégalité parentale ne fait aucun doute ! Femme tu n’existes qu’à travers ton utérus s’il te sert à être mère, sinon tu n’es rien ! Répudiation sociétale !
Dès lors, qu’une femme A veuille être mère et qu’une femme B accepte de lui prêter son utérus, pour recevoir son ovocyte, et porter l’embryon conçu in vitro, cela ébranle l’éthique française : pensez donc, la femme enceinte B, qui n’est pas la mère génétique est pour la France, la mère, parce qu’elle mettra l’enfant au monde, ce qui n’est pas faux, mais l’enfant a deux mères indissociables : la femme génétique A qui sera la mère sociétale AB, qui éduquera et nourrira l’enfant et la femme B, qui a porté l’enfant. La femme B «donnant» le bébé à la femme A, car elle ne le considère pas comme son enfant, son projet etc etc etc. Hou là là, l’homme ( celui qui a donné son sperme) est reconnu d’office comme père à 100% et pourtant il n’en a pas fait plus que la femme A ! (et quel scandale, la mère génétique a donné la vie sans accoucher dans la douleur, oui je sais c’est très bas !). Dans ce cas là, l’enfant a deux mères biologiques, quoiqu’on en dise, alors autant lui donner, ce à quoi il a droit, qui ben l’enfant, à un statut juste !
Faire porter son ovocyte fusionné avec le sperme de son mec, à une mère pour qu’elle porte le futur enfant, et donc prêter son utérus, son temps - en fait tout participe à cette gestation, de la tête aux pieds vingt quatre heures sur vingt quatre- ce n’est pas rien, faire un tiot, être mère Noël avec livraison dans sa hotte, de l’enfant tant désiré, ce qui est ni plus ni moins que la location de l’esprit, du corps et de l’utérus de Marie, pour que le bon dieu, symboliquement, nous livre Jésus, si on le tolère pour une, on le tolère pour toutes, si on considère que c’est immoral que des femmes prêtent leur utérus pour permettre à un couple d’être parents parce que la vie ne se commercialise pas, ne s’échange pas, ne se vend pas comme un bout de terrain, alors en quoi c’est moral que des millions de femmes portent des enfants non désirés, contraintes et forcées parce qu’elles n’ont pas accès à la contraception et à l’avortement parce que des hommes légifèrent sur leur dos sur leur corps, elles sont bien des procréatrices au service de l’état et du patriarcat… et quand elles doivent porter l’enfant d’un viol. Tout cela n’est qu’hypocrisie !
La liberté de la procréation c’est bien le tabou suprême. Ce n’est pas pour rien que l’église y met son nez et qu’elle refuse aux homosexuels le droit d’être parents, la société s’est engouffrée dans un chemin où certains humains ont le droit de procréer et d’autres pas, au nom de quelle moralité ? Elle a mis sa science au service de certains couples avec l’insémination artificielle et accepté qu’un père non génétique soit reconnu père, dans le cas d’un couple marié ou le père est stérile, pourquoi refuser ce droit à un homosexuel qui lui donnerait son sperme et là il serait bien le père biologique, n’est-ce pas tout simplement anticonstitutionnel, les hommes naissent égaux en droit… ?
Comment peut-on penser un seul instant qu’un homosexuel ne souffre pas de ne pouvoir avoir d’enfant ? Comment peut-on se permettre de penser qu’un homosexuel ne soit pas capable d’amour ? C’est lui dénier sa fibre humanitaire, sa dimension humaine ce que font tous ces traîne savates qui manifestent contre le mariage pour tous et nous livrent leur nazisme intellectuel !
Ça suffit l’inquisition !
Quant aux enfants orphelins, qui n’ont ni père ni mère où est le problème d’avoir deux mamans ou deux papas ? Le problème vient du regard et du jugement portés par les intolérants et des bigots, un enfant élevé dans l’amour de ses parents c’est bien ce que l’on recherche pour lui, non ?
Nos sages de l’éthique française bourgeoise chrétienne patriarcale, se préoccupent-ils de l’enfant, j’ai comme un doute là !
Je comprends le don d’organe, d’ovocyte, et pour la GPA je suis qui moi pour juger, je n’ai pas à juger, peut-être que c’est un vrai acte d’amour, peut-être que mon entendement n’y entend rien, mais ce qui est sûr, c’est que je ne juge pas…Je ne sais pas ce que c’est qu’être stérile, et j’ai eu la chance d’être ma propre mère porteuse, car qui peut s’autoriser à dire qui a droit ou non de donner la vie, dieu a dit croissez et multipliez-vous et comme ce n’était pas un scientifique visionnaire, il n’a pas vu que l’homosexuel-le pourrait être papa et maman un jour, on peut alors en finir avec sa cruelle damnation !
Corps et âme
Est ce qu’être mère, c’est être enceinte n’importe quand sans le décider ? Être mère n’est pas une fatalité, les femmes ont le droit de décider d’être mère ou pas et la femme n’a pas à subir le choix de l’homme qui veut être père, l’homme s’est approprié l’utérus de la femme pour ne pas avoir à lui demander sa permission, il est fini ce temps !
Il existe une inégalité naturelle incontournable, oui messieurs les patriarkk, vous devez passer par notre corps pour être père, votre paternité passe par notre gestation. Tout se fait dans le corps de la femme, tout vous échappe, tout se fait en dehors de vous, oui nous sommes matrices, oui nous sommes porteuses de vie et ces neuf mois de gestation vous renvoient à votre nature différente, oui vous êtes spectateur, oui vous n’êtes pas le terreau nourricier, oui la vie se construit en dehors de vous et cela ne vous autorisait nullement à mettre les utérus des femmes sous tutelle pour l’appropriation de l’enfant patrimoine, et pourtant vous l’avez fait, vous avez mis le monde à l’envers, tout saccagé, tout confisqué pour imposer une suprématie qui n’existe pas ! Il est venu le temps de prendre votre place d’homme, de quitter votre place de dominateur castrateur, il serait temps que le respect de l’enfant vienne…
Mes écrits ne sont pas figés la discussion est la bienvenue…
livre sorti en 2014
extrait p 227
3) On a du boulot les féministes !
Le féminisme est intrinsèquement révolutionnaire : l’enfermement de la femme de la petite fille dans un genre, dans un destin d’utérus reproducteur est un camp de prisonnière, un esclavage mondial au service de la domination masculine, mais je n’entends pas le chant des partisans pour défendre la cause des femmes ! Ciel qui bloque le son ?
La domination masculine est une complainte du capitalisme qui renouvelle ses refrains chaque jour et chaque jour nous conduit sur le même récital de notre asservissement…
Vivre dans la soumission du sophisme patriarcal jamais !
Hier que de barrières, partir en quête de son identité quand l’horizon finissait à la porte de sa prison. Femme de, copine de, épouse de, se définir par rapport à l’autre, vivre par procuration, émotion, sensation. Femme tutelle et porte-jarretelle en cœur fermé.
Quels chemins pour la liberté quand la forteresse du mariage arrangé imposé était juridiquement cadenassée ?
Mais les femmes sont toujours cadenassées dans leur fonction : Mettre des enfants au monde n’a rien à voir avec le fait d’être la boniche de la famille ! Quel rapport entre être mère et repasser les chemises de son mec ? Le fait d’être une épouse, une mère n’implique pas que celle-ci assure le service domestique, élever un enfant ce n’est pas être la domestique de la famille. Là, réside la grande exploitation et je suis convaincue que les enfants n’y gagnent rien car ils voient leur mère, femme corvéable à merci, et les enfants resteront sur ce schéma là, tout est joué et tout est perdu d’avance, dans ce faux petit royaume qui reproduit la domination du monde extérieur ! La famille est à l’image de la société, patriarcale !
Quelle liberté sans autonomie ?
Y a-t-il un chemin pour l’émancipation, quelle place avons nous dans la société, quelle place prenons nous d’assaut, quand le sursaut de notre libération titille plus que nos émois, à savoir nos droits ?
N’y a-t-il rien de plus normal que de vouloir grandir agir dans une société respectueuse, quelle est donc cette souffrance qu’expriment les hommes, quand nos revendications les poussent à l’agression ?
Quel est donc ce traumatisme qui les rend solidaires entre eux contre les femmes ? Qu’ont ils peur de perdre à partager le pouvoir avec les femmes ? N’ont-ils pas tout à gagner ? Que leur offre ce monde de guerre et de dévastation austéritaire ? Faire taire les femmes les rend-il plus puissants ? Que conquiert-on dans la négation de l’autre ?
N’y a t il pas un chemin solidaire où les différences seraient des tolérances pour comprendre l’autre, cet inconnu, autre nous-même qui nous fait si peur ?
Nos droits comme notre planète sont en mauvais état, n’est il pas temps de faire cause commune ? N’est il pas temps, Homme de toute nationalité de regarder en face le meurtre d’un sexe par l’autre sexe, comme vous avez regardé l’esclavage, l’holocauste et avez dit de ne plus vouloir cela ?
La domination masculine qui s’applique par la confiscation du corps des femmes, par le déni, l’excision, le meurtre de la femme, par sa non représentation patronymique, par sa prostitution, est-ce une mission civilisatrice, messieurs les gouvernants et religieux de ce monde ?
L’idéologie de l’enfermement de la femme, une errance politique inventée par les féministes de siècle en siècle ?
A quoi reconnaît-on l’avancée civilisatrice d’un pays ?
A la façon dont il traite les femmes, le mirage de la civilisation ne fait aucun doute, excusez-moi, mais sur cette planète il n’existe pas un seul pays digne de se dire civilisé, même la Suède qui castre les transsexuels, comme les U.S.A ont castré les blacks et autres pauvres, à une époque. Seul le nazisme avait osé aller aussi si loin dans la confiscation du corps de l’autre, cette idéologie patriarcale qui a mis en place les «Lebensborn», la machine à pondre de la race aryenne militariste.
Le front national et tous les patriotes d’opérette peuvent cristalliser leur haine sur les étrangers, nous avons tous les mêmes racines patriarcales, nous sommes tous dans le moule de l’idéologie de la domination masculine.
La domination masculine est une barbarie.
Tous les hommes ne l’ont pas hélas encore saisi, mais aussi des femmes qui participent à leur propre enfermement, ne pas agir face au viol, aux meurtres c’est permettre le viol de ses propres enfants, de sa propre mère, il serait temps de sortir de la mythologie et de regarder la réalité en face, la planète est devenue une poubelle au service d’une minorité riche qui achète les dernières terres propres et qui exploite le genre humain en surexploitant les femmes et les enfants et tue sans une once de remords.
Il n’y a qu’un seul chemin vers la liberté, l’autre c’est le mur. Certains hommes, pays, ne semblent pas disposer à prendre le chemin de la liberté.
Je tue elle
Ce n’est pas à l’homme de définir notre féminité, notre désir, notre droit au plaisir, nous ne sommes pas complémentaires, nous sommes des identités différentes, ce n’est pas à l’homme de nous gouverner… Nous sommes tous porteurs de douceur, de violence. Les religieux ont voulu nous asservir et ils ont inscrit la souffrance lors de l’accouchement, en jugement du pêché originel, mais l’accouchement a une douleur ni divine ni expiatoire, le corps se fait violence pour s’ouvrir, pourquoi vouloir y mettre quelque chose d’autre, sinon montrer sa folie à vouloir contrôler les femmes.
Hilter a été un bébé. Il a été éduqué, il a mangé à sa faim, comment devient-on un dictateur et comment un peuple peut-il adhérer à ses thèses ? Jusqu’à mettre en place l’extermination des juifs ? Des hommes ont fait le sale boulot, ouvert des camps, interné, des docteurs des savants ont été complices, ont participé de leur plein gré à cette histoire, le savoir ne rend donc pas meilleur ? L’Homme est bien porteur de monstruosité. On vit chaque jour en sachant que des enfants meurent de faim.
Il n’y a pas de liberté sans engagement.
Il n’y a pas de justice sans liberté
il n’y a pas de bonheur sans liberté
Il faudra bien admettre qu’il est temps de se civiliser, de civiliser nos vies nos politiques nos désirs, de garantir justice et fraternité. Il n’y a pas de nations supérieures, de race supérieure, d’être supérieur, d’enfant supérieur, il n’y a pas un plaisir prioritaire, il n’y a pas un plaisir supérieur à l’autre, les défenseurs de la prostitution ne défendent que leur droit de jouir sans entrave, il est temps que l’homme regarde l’autre, face à lui, cet être humain qu’il nie.
Révolution sexuelle, où ça ?
Jouir sans entrave dans la négation de l’autre, est-ce un fascisme ? Pour moi cela ne fait aucun doute.
Vouloir couper le corps de l’esprit est-ce folie ? Le chien ne pense pas et il est ! La vie est, seule la mort l’arrête, nous ne sommes pas maître de notre naissance mais nous pouvons programmer notre mort. Fondamentalement personne ne veut mourir, on laisse la nature faire son œuvre… qu’en est-il de nos vies ?
Dans ce monde patriarcal, chaînon du capitalisme, le corps est une marchandise, il est confisqué comme est confisquée la terre, le pouvoir politique et économique confisqués aux peuples. Tout n’est qu’oppression politique, l’être humain, ce citoyen est un être politique, chaque acte qu’il pose est un acte politique, le culte du corps est sur le même modèle de la confiscation, de l’oppression, un jour nié, un jour glorifié. L’être humain est formaté en permanence, le capitalisme ne cherche pas son harmonie, il cherche à rentabiliser son corps, car le capitalisme se nourrit de tous nos enfermements !
Notre combat ne s’arrête pas à nos frontières.
Se réapproprier ce corps confisqué par les hommes historiquement qui en ont fait le terrain de leurs désirs, de leurs barbaries, de leurs folies, de leur haine, qui ont confisqué notre liberté.
Il est l’heure que se termine le temps de notre confiscation.
Petit passage de mon ouvrage féministe page 224 :
Tu seras fécondée !
Tout n’est qu’assemblage et partage, jusque dans la création, comment peut-on encore imaginer que le spermatozoïde assiège l’ovule, comment encore penser en terme de violence, comme si c’était impossible de penser que c’est une alchimie qui permet cette introduction, entre ces deux terreaux génétiques qui se rencontrent ! Ouvrage de paix et non pas bastion qui tombe fasse à une lance, pourquoi toujours le viol ? Moi je n’ y vois que le chatouillis de la vie ! Viens te réchauffer mon loup dans mon alcôve, tu vas voir l’explosion, hum !
Mes ovules s’appellent ovocytes. L’ovocyte ou ovule, je la nomme au féminin ! Elle est la cellule sexuelle féminine indispensable à la reproduction. L’ovocyte est ma cellule de vie, qui après fusion, donnera un nouvel être. L’ovocyte est la plus grosse cellule humaine.
L’ovocyte contient tout le patrimoine g génétique permettant l’embryogenèse et les réserves de vie du jeune embryon. L’embryogenèse est la formation des tissus et des organes. c’est dire si elle est importante, autrement dit, l’ovocyte contient la moitié des chromosomes du futur embryon, le mode d’emploi pour que ce futur embryon se construise et les réserves de nourriture nécessaires à ses premiers jours de vie. Cool ! Hé bien même ça des scientifiques osent encore réduire la création de la vie à « Le spermatozoïde féconde l’ovule », il faut vraiment être torturé du bâton, pour nier à ce point notre rôle dans la reproduction et c’est là dans ce petit espace que la preuve de la bêtise patriarcale explose.
Jamais l’homme patriarcal, ne pourra exclure les femmes de ce monde. Pourtant il s’est donné beaucoup de mal, pour les effacer de la planète et les réduire à être un utérus porteur de sa progéniture. Nous sommes présentes dans chaque enfant que nous mettons au monde, le retour du refoulé va être terrible.
Plus vous, monsieur l’homme patriarcal, niez l’enfermement, les meurtres des femmes, pour l’appropriation de leur matrice, plus vous niez votre propre aliénation, plus dure sera la chute, plus dure la rédemption.
Tout ce qui fait de nous une femme est sous scellé, on nous a confisqué notre nom, notre lignée, notre particularité de femelle, formaté notre nature exclue de la culture mais la culture c’est toujours la domination masculine.
Cette domination masculine qui réduit la femme à des attitudes, du maquillage, des postures, des gestuelles du croupion soi disant naturelles, ne sont que de la construction sociale intégrée et qui montrent notre degré d’asservissement et dans cet espace là, ce sont encore les machistes qui définissent le rôle de nos hormones de femelles, et vont jusqu’à embêter les sportives comme cette sud africaine championne du 800 mètres, recalée car jugée «masculine», je crois qu’elle était hermaphrodite. Ils nous définissent à la sauce patriarcale… la preuve le saut à ski aux JO avec le départ le plus haut est toujours fermé aux femmes, le moins haut leur est ouvert depuis les derniers JO ! Discrimination j’écris ton nom dans tes anneaux !
Être femme c’est tortiller du croupion pour être ensemencée par le divin mâle qui va nous révéler à nous même, à notre mission, l’enfantement et élevage de la progéniture, ô le beau mythe de la caverne ! Non merci ! Ma caverne réfute cette philosophie archaïque au service et vice du capitalisme car il ne faut pas se tromper d’ennemi !
Ben non, stoppez les machines, stoppons le train de vos vapeurs machistes, il est évident que la seule voie possible c’est le féminisme car le féminisme est indissociable de la lutte contre le capitalisme, mais le féminisme ne naît pas dans les roses : NKM, Dati, Morano, Boutin, Marine Le Pen, féministes ? Elles étaient où ces dames, pendant que Sarkozy volait la retraite des femmes ?
Ah celui-là j’y tenais !
Ce roman féministe n’est pas un cri de colère il parle de faits, de notre histoire, à nous les femmes les invisibles les maudites les sans droits… J’ai passé beaucoup de temps dessus, plus de deux ans, mais celui-là il fallait qu’il soit expulsé, en mode aussi humoristique, certes certes c’est un peu rude cru mais bon ça ne fera du mal qu’aux machistes égarés là ! C’est un livre militant dans le sens où c’est un livre d’engagement et forcément universaliste !
Édité en décembre 2014
Genre Féminisme
265 pages avec des illustrations
18 euros
Il est évident que des prix militants sont possibles !
Vous pouvez le commander à anelabougresse@orange.fr