Mes romans Caroline Bordczyk

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2 juillet 2021

LA CULTURE DU RUT DES 343 SALAUDS

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 6 h 25 min

Texte écrit le 30 octobre 2013 suite à la parution de la gerbe des 343 salauds défendant, ah les têtes de nœud, la prostitution :

« Nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes – et même d’aimer ça. Et nous refusons que des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs. »

« Touches pas à ma pute » croasse le propriétaire des lieux ! Façon de dire je dispose du corps de l’autre comme je veux ! 

Z’ont tout compris des droits humains ceux-là, coincés dans leur culture du rut !

Patria oh patriarkk, t’as beaux jours devant toi !

Ainsi donc acheter quelqu’un est un plaisir, acheter vendre, client, proxénète, esclavagiste, même combat !

Ah charme moi le phallus ma cocotte et t’auras quelques billets ! Tout est dit !

Je présume que ces pères de famille proposent  les universités du trottoir à leur charmante fille dans leur cursus scolaire pour les préparer à  sucer des bites, on ne sait jamais,… savoir se vendre en toutes circonstances, vive  le libéralisme mon enfant !

LA NUIT EST UN AMANT MAUDIT

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 57 min

Jouant de mon corps, il s’installe en lui et se livre à ses jeux de bourreau, ma souffrance est sa musique préférée, pourtant je ne lui offre aucun sanglot.

Il s’agrippe se faufile s’immisce puis affûte sa faucille entre mes os et ma peau.

La nuit avance à tâtons sur mon corps qui voudrait se reposer de sa journée, c’est si peu demander, c’est si peu espérer, que de dormir sans souffrir.

Mais le combat est là, chaque nuit, à chaque heure, se livre une torture …et défilent les minutes de son mépris sans répit.

La résistance est veine, la douleur explose, mon corps fait appel mais c’est dans la nuit que la maladie fait son nid… cet amant maudit…

Je ne suis plus que ce corps meurtri et mon âme en silence crie où trouver asile ?

Texte écrit le 28 mars 2013

JE SUIS EN EFFROI

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 53 min

Ô rage, je suis en effroi…

 L’œil jaunâtre, la canne à la main, je me maintiens, et apostrophe mon émoi, du fond de ma crise de foi-e, vindiou vindiou, je suis en effroi !

Bassinée d’une humeur d’humoriste de droite, ma veine de fiel pestifère et empeste mes vécés, ciel je suis biaisée, comment se fait-ce là ? Je me suis pourtant posée à l’aube de mes gesticulations, sur mes deux pieds, scellés par les liens de l’équilibre, certes qui penche à gauche…

ô vieillesse traîtresse, l’étanchéité de mon âme a basculé dans une humeur de gôche et maudit mon humeur de chienne faisandée faisant la trêve d’une tolérance plus souvent en maintenance sur le chemin plus cocufié que divinisé de la politique.

Boudiou je suis toute congestionnée, toute consternée, trouvant point de blasphème à décrier, pour prouver ma raison raisonnée de ma foi de ma loi de mon roi…

Silence chiennes !

Turbulences intempestives de mes turpitudes invecticides !

Ah je suis dans l’effroi, de quel bouffon suis je ce matin chagrin, l’idiote utile, de quelle positionnement, suis-je l’imbécile heureuse ?

 Un bruit s’élève, une voie gronde du fond du grouillement caverneux.

Qui appelle ?

Oui holla ?

Qu’ouïs-je ?

Quelle ironie agite mes boyaux ?

Quelle est donc cette intestine rébellion ?

Oui donc ?

Ah que ?

Aqueuse

rien ne sert de maudire, il faut courir à temps,

ce qui rentre, doit sortir la gueuse pesteuse !

Texte poussé le 21 octobre 2013

CANAL HISTORIQUE

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 46 min

je je je, bla bla bla

caca ca toi toi toi

bla bla bla la vie 

bla bla bla ta vie

caca prout, moi moi moi

je vide le vide de ma vie

j’m'extasie sur la moquette bourgeoise jaunie

je chiale caca je mange caca

je défèque caca je chie la vie

mon essence, âme obsolète-tout s’en va-carbure au pétrole au nucléaire de leur égérie capitaliste

tout s’en va, tout s’en va, va-t-en crotte immonde

caca prout prout caca 

pardon chers frères de caca 

nous sommes tous frères de caca, merde, merde,

ma merde est politique, 

je te chie à la raie, misère, misère,

caca prout prout caca 

prout caca pardon,

je suis de la merde ambulante 

je fais ma dernière vidange dans mon petit panier à sciure 

faut être de la merde écologique 

nouvelle idéologie du « j’ai tout compris »

laissez passer l’ambulance

mon trou de balle a trop mal

je suis en partance…

bla bla bla bla bla bla 

mon pc ma télé explosés d’une overdose de merde…

Blogosphère, blogaustère, où es-tu?

Amis, ennemis, jolis, endormis sous une couche de vomi télévisuel?

Partie tirer la chasse d’eau de ton ennui, chacun, chacune centrés sur son trou de balle…

Prout !

 

Commentaires caustiques :

Vieux de la vieille : fais pas chier avec ta merde merde !

Multicolore: pourquoi toujours voir la vie en noir raciste !

Idiotutile: ta gueule t’es pire que le nabot !

Patron philosophe: chie bleu marine ça ira mieux !

Chialeuse: c’est magnifique, je pleure !

Ramhâge: comme c’est beau mais je n’ai pas tout compris,je ne fais pas de politique…

La faucille: révolutionnaire de pacotille !

nombriliste: je t’aime !

Texte évacué le 18 janvier 2013

 

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