POUR DU PLAISIR
En attendant la sortie de mon onzième roman : » Sur l’horloge du temps, l’éternité n’a pas d’heure » qui va poindre son nez en septembre, je vous invite chaleureusement à visiter la rubrique « Pages » sur un de mes autres blogs : http://victorynemoqkeuzaliaslabordczyk.fr
Je vous mets deux textes de mon cru que j’affectionne particulièrement qui s’y trouvent :
QUI VOLE UN ŒUF VOLE UN BŒUF ?
Il était une fois un pauvre pauvre fumeur de havane…
Il fumait fumait tant et plus que la fumée l’aveuglait pour en régler tous ses débits !
L’état grande pompe à blé devant l’éternel, donnait donnait royalement, ses écus à ses zélés serviteurs avec noblesse et compassion… L’état est si bon…
Mais un vilain canard déchaîné à la langue fourchu, passa par là et dénonça l’élu !
Ô VIL FAQUIN
AH POSTULE MÉDIATIQUE
Ô CARIE DE MÉPRIS
Qu’as-tu osé faire là ?
COMMENT ?
Tu t’attaques aux grands
aux sbires aux puissants
méfie-toi que tes caves et tes greniers ne soient visités
pire que tu te retrouves avec un rail de chemin de fer à la place de ta machine à dactilo-dénoncer !
ALORS ALORS ALORS ?
Alors le misinistre alla ainsi démissionnant en devant – ô le pauvre pauvre pauvre manant – rembourser les écus de la RÉPUBLIQUE, sans passer par la case tribunal démocratique !
MORALITÉ :
Dans le pays DE LA FONTAINE, quand tu voles les écus de la RÉPUBLIQUE, tu démissionnes…
Dans le pays DE LA FONTAINE, quand tu voles une mobylette avec sur ta peau une couleur de havane, c’est la case prison qui t’ouvre ses portes, la généreuse !
Dans le pays DE LA FONTAINE :
A TROP BOIRE DE COULEUVRES LA VOMISSURE EST CERTAINE
texte éructé, la plume au bout du poing le 5 juillet 2010
AH RESPIRER LE CUL DES ÉLITES
Ah la bonne odeur de la dominance
à en boire le petit lait de la messe du dimanche
même dans les habits de l’incroyance
communier dans leur paraître
se glisser à leur table pour quelques miettes
au dîner de tous les premiers mercredis de chaque mois
comme au bon temps des rencontres notables
un coup chez le maire un coup chez le notaire
où les élites parlent de ce qui les démangent
ah la bonne pitance
à s’en repeindre les latrines
tendre tendre les yeux vers leur lumière lécher des yeux leur suffisance
s’éblouir de leur ventripotence
ah être du clan des suffisants
pratiquer la belle-pensance
accéder à leur saint Graal
la finance quel régal
la gale c’est les autres
et offrir son cul en signature
se lier au bas du parchemin
ah le beau destin
ah respirer le cul des élus
la merde n’a pas d’odeur chez les vainqueurs
Texte écrit le 21 avril 2013
Ancrez-vous chez moi pour du plaisir !
Oeuvre de Pawel Kuczynski